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PARIS (AP) — D’énormes rouets, des blocs de bois « flottants » et des formes géométriques suspendues ont plané sur un mini parcours d’or surréaliste mardi lors du remarquable défilé de couture de Chanel.

Même Pharrell Williams, qui n’est pas étranger aux décors élaborés, a dû prendre un moment pour faire le point, avant de poser à côté d’un pneu blanc de trois mètres.

Ce décor sublime et avant-gardiste est l’œuvre de Xavier Veilhan et marque la première fois de son histoire que Chanel confie la mise en scène à un artiste contemporain.

Les photos équestres distribuées aux invités au fur et à mesure qu’ils entraient étaient un indice de ce qui allait arriver. Mais personne ne s’attendait vraiment à ce que Charlotte Casiraghi, la fille de Caroline de Monaco et la petite-fille de la princesse Grace Kelly, surgisse de nulle part au sommet d’un véritable cheval de course.

Voici quelques moments forts de la deuxième journée des défilés couture printemps été 2022 à Paris.


CHANEL VOIT UNE ESTHÉTIQUE DE PRINTEMPS ÉPURÉE

La belle bête et son cavalier VIP, dans une veste noire à sequins en tweed Chanel bien sûr, ont commencé le spectacle dans une symphonie de halètements et de claquements de sabots autour de l’auditorium du Grand Palais Éphémère pendant que des célébrités prenaient des photos.

Le cheval semblait apprécier ses 15 minutes de gloire, trottant avec aisance, serpentant dans les installations constructivistes des années 1920 et 30 et par le sable et l’imitation de l’herbe, avant de s’élancer au galop autour du plateau.

Virginie Viard, la créatrice de Chanel, a déclaré que la toile de fond artistique n’était pas seulement la décoration, mais le bloc de départ créatif de la collection.

« Ces formes géométriques m’ont donné envie de contrastes, d’une grande légèreté et de beaucoup de fraîcheur : des robes aériennes qui flottent comme en suspension », dit-elle.

Ainsi, Chanel a produit une esthétique relativement épurée pour le printemps avec des tweeds assortis, des touches minimalistes, des péplums incurvés nets et beaucoup de blanc. Une jambe fendue sur de lourdes jupes trois-quarts était le grand thème de cette saison, créant une silhouette avec beaucoup de swag lorsque les mannequins marchaient.

Une veste en tweed rose à rayures blanches possédait de belles proportions amples, qui captaient parfaitement l’esprit d’une féminité épurée. C’était la meilleure pièce du spectacle. Pourtant, la collection de 47 looks semble parfois être victime de sa propre retenue, semblant manquer de dynamisme.

LES FLEURS ET LES INSECTES D’ALEXIS MABILLE

Une seule boucle d’oreille papillon. C’était le plus délicat des leitmotivs pour le célèbre designer français, qui a pris les formes et les textures des ailes de papillon et des pétales de fleurs pour produire un présentoir infusé de matières organiques.

Les silhouettes étaient tronquées ou déployées en haut et en bas dans des swooshes de soie qui ressemblaient à une fleur qui s’ouvrait. Ou était-ce un papillon sortant du cocon ?

Quoi qu’il en soit, une sensation organique a imprégné les 26 créations de haute couture.

Une traîne de soie blanche flottait majestueusement du bas d’un corset bustier transparent qui arborait des lignes brodées ressemblant à des veines. Ailleurs, la soie plissée pendait magnifiquement d’une robe rose à col licou, évoquant le délicat froissement des ailes.

Une capuche en dentelle noire pendait sur la tête d’un mannequin comme si elle était en deuil. Elle peut même avoir été une araignée Black Widow.

LE GLAMOUR D’ALEXANDRE VAUTHIER

Le couturier français connu pour son glamour sans vergogne était de retour cette saison, produisant une collection qui débordait de reflets, de paillettes, de plumes et même d’un éclair de léopard.

L’ambiance était très fin des années 80. Un smoking blanc à larges épaules au-dessus d’une poitrine exposée menait à une robe argentée éblouissante qui couvrait le modèle de paillettes de la tête aux pieds.

Cette saison, Alexandre Vauthier a également fait ressortir la sensualité.

Le tissu d’une robe en satin blanc chinois ample ondulait sur le corps du mannequin comme s’il était soufflé par la brise – un effet soigneusement reflété par ses cheveux ébouriffés balayés par le vent.

Le créateur de 50 ans a exprimé son désir de créer des modes qui célèbrent la vie et les sorties – en particulier au milieu des contraintes des verrouillages persistants. À ce salon, la mode était prête pour le disco.

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